VPS et sous-domaines : comment j’ai économisé 180€/an

Il y a quelques mois, j’ai récupéré la présidence de mon association de jeu de rôle grandeur nature. En bonne gestionnaire, j’ai jeté un œil à nos comptes et au bilan financier. J’ai constaté que nous dépensions 250€/an en hébergement web !

Quand j’ai lu le bilan trésorerie.

Pourquoi ?

  • Parce que notre site internet, notre forum et le wiki contenant les informations de notre univers de jeu étaient chacun hébergés sur une instance mutualisée différente entre 6€ et 10€/mois chacune ;
  • Parce que chacun avait son nom de domaine propre : monasso.fr, monasso.com et wiki-monasso.fr. (l’URL est fictive, dans un souci de conservation de ma vie privée 😉 ) Chaque nom de domaine nous coûtait une bonne dizaine d’euros par an.
  • Tous ces accès étaient, histoire de compliquer un peu plus la gestion, dispatchés entre plusieurs hébergeurs. En effet, mes prédécesseurs ne s’y connaissaient pas forcément tous en hébergement. Ils avaient tour à tour pris le premier hébergeur web qu’ils avaient trouvé sans forcément regarder les prix ni analyser les besoins. Le site internet n’avait jamais été mis à jour depuis sa création, et il m’a fallu retrouver la trace du tout premier président de l’association afin de récupérer les logs et infos de connexion. Les renouvellements étant depuis le début en prélèvement automatique, personne ne s’était jamais vraiment soucié de la passation. (On notera au passage les problèmes de sécurité que peut poser l’absence de mises à jour.)

Alors comment mon association a-t-elle économisé 180€ / an ?

1 – L’hébergement VPS : ~160€ d’économies.

En regroupant toutes ces instances sur un VPS (un serveur privé virtuel).

N’ayant pas de besoins énormes et l’association ne comptant qu’une petite trentaine de membres, un GP1 nous aurait amplement suffi. Mais nous avons préféré anticiper le déploiement de notre futur site web, plus ambitieux qu’une simple vitrine. C’est pourquoi nous nous sommes plutôt tournés vers un GP2, à seulement 3.49€HT/mois (soit environ moitié moins cher que les instances mutualisées auxquelles nous avions souscrit jusque là ! ).

Nous avons pu, en plus, profiter de la promo « Before Summer » et économiser 10% ! 😉

Sous les recommandations de nos supers techs, j’ai opté pour Debian 10.

Je n’y connaissais pas grand chose aux VPS en ce temps-là, et j’appréhendais un peu le changement car tout cela me paraissait bien obscur. Mais grâce aux tutos de notre super Wiki et de Minzord, un de nos plus fidèles supporters, j’ai réussi sans trop de difficultés. Il suffisait de :

  • Sécuriser le VPS (changer les ports, etc…) ;
  • Installer/configurer un serveur LEMP (Nginx, MariaDB…) ;
  • Migrer les bases de données (note : il est possible de le faire en ligne de commande sous debian, mais n’étant pas une experte j’ai honteusement installé puis utilisé phpMyAdmin.) ;
  • Migrer le site dans le nouveau répertoire (la tâche s’est révélée un peu plus complexe que prévue lorsque je me suis rendue compte qu’il ne s’agissait pas d’un wordpress mais d’un drupal… Mais j’ai réussi !) ;
  • Migrer le forum phpbb ;
  • Migrer le wiki.

Pour un site classique ne nécessitant aucune configuration particulière, une fois le VPS configuré, il suffit d’uploader les fichiers dans le bon répertoire via Filezilla 😉

La question de l’hébergement était réglée ! En regroupant ces trois instances sur un seul VPS, nous avons économisé environ 160€/an.

Restait la question des noms de domaine.

2 – Les sous-domaines : ~20€ d’économie.

Qu’est-ce qu’un sous-domaine ? Pour faire simple, c’est tout simplement une suite de caractères qui peut remplacer le fameux « www ». Chaque sous-domaine peut pointer sur une instance voire une adresse IP différente.

J’ai donc choisi de conserver le nom de domaine monasso.fr, que j’ai transféré chez FirstHeberg, et créé trois sous-domaines :

  • site.monasso.fr ;
  • forum.monasso.fr ;
  • wiki.monasso.fr.

Profitez-en, il est techniquement possible de créer autant de sous-domaines que vous voulez !

Au final, pour environ 60€/an, nous avons trois sites hébergés, un nom de domaine et la possibilité en outre de faire tout ce que permet un VPS ! Par exemple, configurer notre propre serveur de mail 😉

Bien sûr, il s’agit ici d’une association à but non lucratif. Si vous réservez plutôt un nom de domaine pour votre marque, il est vivement recommandé de réserver toutes les extensions possibles afin que personne d’autre ne se l’attribue et n’arrive devant vous en termes de référencement ! Comme par exemple (je ne m’en lasserai jamais) :

Lire l’article sur 20Minutes.fr

Et si, malgré les tutos, vous avez toujours peur de vous lancer, notre support et notre super communauté Discord seront ravis de vous aider 😉 !

– Caroline « K » Peter, Responsable Marketing et Communication.

Que signifient les termes « FTTH », »FTTO », « FTTE » ?

Vous avez très probablement déjà entendu parler des diverses abréviations employées pour désigner une architecture de réseau de fibre optique : FTTH, FTTO, FTTE… Mais que signifient ces acronymes ? Lorsque vous optez pour une solution FTTH, FTTE ou FTTO, à quoi souscrivez-vous exactement ?

FTTH

La fibre FTTH, pour « Fiber To The Home », en français « fibre jusqu’au domicile », est la fibre optique du grand public. C’est, en d’autres termes, la fibre que vous avez très probablement à la maison.

Le câble de fibre optique part du « Nœud de Raccordement Optique » (NRO) de l’opérateur, cest à dire d’un local technique recevant les infrastructures d’un opérateur qui permettent de faire le lien entre le réseau national optique (backbone) et le réseau qui va vers les abonnés. Un NRO est à la fibre optique ce qu’est un central téléphonique pour la technologie ADSL. Pour faire simple, ce « NRO » est la porte du réseau d’un opérateur qui donne sur « l’internet ». Chaque câble de fibre optique contient plusieurs brins de fibre, et chaque brin peut fournir la fibre jusqu’à 128 clients différents.

De ce NRO, donc, part le câble de fibre optique, jusqu’à un « Point de Mutualisation » (PM). Ce point de mutualisation peut-être une armoire de rue (« PMZ » pour « Point de Mutualisation de Zone ») dans les zones résidentielles pavillonnaires ou, pour les immeubles, un local situé à l’intérieur – on parlera alors de « PMI » pour « Point de Mutualisation d’Immeuble ». C’est dans ce PM que convergent tous les câbles réseau des opérateurs.

Dans ce PM, le brin de fibre est, via un coupleur, divisé en 64 brins de fibre, chaque brin étant destiné à un client différent.

Crédit image : http://skynet-ftth.com/

Sur l’image ci-dessus, un exemple de coupleur FTTH. Ces coupleurs sont généralement lovés dans des « cassettes », qui sont des boîtiers permettant d’éviter que tous les câbles ne s’emmêlent ou ne se cassent, elles-mêmes placées dans un tiroir optique.

Exemple de tiroir optique avec pigtails. Crédit image : http://www.fibretec.fr/

Bien sûr, qui dit division de ces câbles dit répartition de débit. Le signal est mutualisé entre chaque client à partir du PM. Aussi, si tous vos voisins commencent à, par exemple, télécharger ou regarder des vidéos depuis des plateformes de streaming, vous risquez fortement de constater une baisse de votre débit internet !

Les câbles qui partent du PM arrivent ensuite jusqu’au PBO, « Point de Branchement Optique », souvent situé sur la façade des maisons ou sur des poteaux télécoms. C’est généralement un petit boîtier blanc fixé sur le mur qui donne sur la rue. Pour les immeubles, les PBOI, aussi appelés BE (« Boîtier d’étage ») se situent sur chaque pallier ou tous les deux étages.

De ce boîtier le câble de fibre part ensuite dans l’habitation jusqu’au routeur.

Schéma d'architecture FTTE. Le câble qui part du NRO arrive au point de mutualisation, est séparé en plusieurs brins qui vont chacun vers un boîtier en façade des habitations pour raccorder un client.
Schéma d’architecture FTTH

FTTE

Et le FTTE alors ? Le FTTE (« Fiber To The Enterprise ») fonctionne comme le FTTH, à la différence près que souvent ce sont des entreprises qui se partagent le débit, et que le nombre de celles-ci sur un même brin est réduit. Cela permet des débits plus élevés. Les offres sont moins chères qu’en FTTO, ce qui les rend plus accessible aux TPE ou PME à faible budget. La principale différence entre FTTE et FTTH réside surtout dans les services annexes (dépannage 4g, GTR…) Mais ces garanties restent toujours moindres qu’en FTTO. De plus, le client reste tributaire de l’usage que font ses voisins de ce réseau partagé. Le FTTE reste donc insuffisant pour des entreprises dont l’activité repose sur leur accès internet (commerce en ligne, voix sur IP… )

Schéma d'architecture FTTE. Le câble de fibre qui part du NRO est divisé en plusieurs au niveau du point de mutualisation, et chaque brin mutualisé relie une entreprise différente.
Schéma d’architecture FTTE

FTTO

Ce qui nous amène donc à la FTTO, « Fiber To The Office ». Il s’agit d’une fibre 100% dédiée à l’entreprise, qui part du NRO de l’opérateur pour arriver directement dans l’entreprise. Cela permet d’obtenir des débits garantis et symétriques importants, et de profiter de tout la capacité du signal ! Chez Techcréa Solutions, par exemple, en souscrivant à une offre FTTO, vous pouvez monter jusqu’à 10Gb/s symétriques !

Schéma d'architecture FTTO
Le câble de fibre optique part directement du NRO vers l'entreprise. Un câble = une entreprise, ainsi l'entreprise bénéficie de tout le débit d'une même fibre.
Schéma d’architecture FTTO

Le prix de ces offres est certes plus élevé mais les avantages sont incomparables. Et chez Techcrea Solutions, conscients de la conjoncture économique actuelle, nous nous efforçons de garder des prix bas, sans pour autant rogner la qualité ! Choisir la fibre Techcréa Solutions c’est :

  • Un débit minimum garanti de 100Mb/s pour seulement 150€HT/mois, ou 200Mb/s pour seulement 350€HT/mois, non bridé pouvant monter jusqu’à 1Gb/s (10Gb/s en option). Vous ne trouverez pas de meilleur rapport prix/débit sur le marché FTTO !
  • Le choix d’un réseau de proximité, sans sous-traitance : les prestations sont réalisées par nos équipes en interne sur notre propre réseau
  • Une garantie de temps de réparation de 8h ouvrées (offre Premium) ou 4H 24h/24 et 7/7j (offre Platinium)
  • La mise à disposition d’une box 4G de dépannage
  • De la téléphonie VoIP/Trunk Sip complète, directement reliée à notre puissance Internet.
  • De la téléphonie mobile qui vous permet de bénéficier du meilleur réseau, grâce à notre licence MVNO
  • Tous ses services et options permettant de centraliser vos besoins d’entreprise et contrats au même endroit

Et bien sûr, un rapport privilégié avec un support réactif et de qualité ! Dès le premier rendez-vous commercial, nous effectuons un véritable suivi de nos clients, et cette relation de confiance ne s’arrête pas à la mise en service de l’abonnement : nous restons à vos côtés pour vous accompagner tout au long de notre prestation.

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